à bord du train "Alger-Oran"

Au sifflet de la locomotive et et au rythme de cette belle symphonie munitieusement composée par le bruit des roues de fer rugissantes sur des milliers de rails.

Nous embarquons avec l'écrivain à bord du train "Alger-Oran" pour un voyage tout en suspens et de découverte dans un espace qui ne dépasse pas les deux mètres de largeur et une longueur à la mesure du nombre des voitures de ce gigantesque mastodont qu'est le train.

Deja les étoiles et les météorites du ciel portent un costume de deuil et ont éteint leur lumière et diminué leurs éclats au fait d'évoquer les problèmes de deux jeunes etudiants Souad et Farouk que l'amitié a réuni pour défier tout ce qui se dresse sur leur chemin.

A bord du train Alger-Oran, l'héroïne "Souad" nous raconte en cent cinquante pages et vingt-cinq chapitres, et dans un eau style, facile et familier son histoire qui commence par un billet de train payé à la gare Agha et un voyage vers El Bahia wahran".

Le conseil de famille, la préparation des fiançailles à la maison de l'oncle Khaled, et l'hospitalité de Souad, vont-ils tenir le coup après l'examen face au choc, à la calamité, la compassion et les préjugés.

En direction d'Oran, à quelques encablures de la gare de Relizane, Souad accouche entre les mains de deux amis fortuits, tante Baya et le docteur Mourad, dans un moment de peur, de colère et de flou.

Souad, la fille gâtée, la fille de son père issue d'une famille aisée, et dans l'enceinte de la Faculté de Mathématiques, fait la connaissance de son camarade de classe

«Farouk».

Après qu'il lui ait raconté son histoire, elle a eu pitié de lui, lui prenant la main et l'accompagnant à la recherche de son identité quel que soit le prix du sacrifice...

Farouk, est venu dans ce monde avec des ailes brisées, ne connaissant pas le ventre qui l'a porté et l'identité du père qui lui a ensemencé la vie.

"Amina" est venue comme une providence dès le moment où il le bébé était abandonné à la périphérie de la station de la gare "Agha".

Les membres de la famille de l'oncle Khaled étaient divisés entre partisans et opposants aux fiançailles de Souad et Farouk.

Ici, l'écrivain met le doigt sur des situations où les enfants paient à la place des adultes, soit à la suite de relations suspectes, soit après des enlèvements , qui font d'eux des victimes dont la société n'a pas pitié d'eux lorsqu'ils grandissent en les stigmatisant jusqu'à les pousser au suicide, à l'immersion dans le monde de la drogue ou le repli et l'isolement.

L'écrivain met le doigt sur les causes, les préjugés, les difficultés et les résultats néfastes d'une frange de la société qui n'avait jamais été responsable du destin qui lui est arrivé.

L'écrivain traite également les facteurs de désintégration familiale injustifiée, des divergences, des discordes et des ruptures de liens.

Et de sa spécialisation, il nous parle du monde des hôpitaux et du dossier des patients.

Pour la confirmation de son algériennité, il écrit et décrit les traditions de sa patrie en mettant en avant les plats culinaires les plus importants et les vêtements traditionnels qui caractérisent les fêtes de mariage .

Les deux amants se sont mariés et en attendant leur premier enfant, Mme Amina a eu un accident de la circulation...En apprenant la nouvelle Farouk est sorti à la vitesse de l'éclair pour venir au secours de sa mère en empruntant un taxi clandestin.

Sur le chemin de l'hôpital, ils ont été arrêtés dans un point de contrôle de la police. Après la perquisition et jugement, ils ont été incarcérés derrière les barreaux de la prison sous l'inculpation de possession de produits prohibés.

Prenant une douche avec les incarcérés de la prison, l'un d'eux lui dit que la difformité congénitale de son cou lui rappelle un enlèvement d'enfant.

Farouk a été rejugé et innocenté.

De retour à la maison, il subit un accident necessitant une prise en charge médicale qui lui a permis de déchiffrer la seconde moitié du mystère.

Pour connaitre les détails de cet Odyssée, il faut lire le roman de Mr Agha moradj.